Wattrelosien d'origine et né en 1931, Michel CASSEZ était leur benjamin. D'abord clarinettiste chez Bécaud après avoir tout de même obtenu un prix de clarinette et de solfège au Conservatoire de Paris, il n'a plus cessé ensuite d'occuper les premiers rôles. Talentueux musicien de Claude François et issu de l’orchestre Louis Frosio de Monte Carlo dont il était le complice et le saxophoniste solo vedette, issu du grand orchestre Paul Mauriat, il est devenu l’amuseur qui, multipliant les sketches et se produisant en solo, était surtout repéré pour ses gaffes et autres pitreries. C'est d'ailleurs en évoquant ses gaffes que Claude François l'avait surnommé Gaston. Un surnom qui lui restera jusqu'à en devenir celui que l'on retient de celui qu'il savait être au sein des COMPAGNONS DE LA CHANSON.
L'homme est tout à fait capable de jouer une vingtaine d'instruments et d'interpréter à trois clarinettes à la fois Le vol du bourdon. Il était aussi capable de truquer ses instruments pour élargir un peu plus la gamme, dans tous les sens du terme ! Son luth devenait à l'occasion une raquette de tennis et son énorme tuba pouvait renfermer un téléphone ou autre chose... Que de créativité !
Côtoyant Jean BROUSSOLLE, le parolier prolifique des Compagnons à qui des décennies
de scène pesaient et dont le plus cher désir était de retrouver ses chevaux en Camargue,
c'est au cours d'un Grand Echiquier de Jacques Chancel que s'opérera la passation
de pouvoir entre l'ami Jean et Michel CASSEZ. Pour ce faire, Jean avait choisi d'interpréter Le
coeur en fête et Gaston La chanson pour Anna. Ce soir de décembre, le remplaçant
fut trouvé. Un moment homérique de télévision grâce à Jacques Chancel et au talent
du réalisateur qui laisse néanmoins perplexe car, ce soir-